Comment survivre jusqu'en 2050 ?




- Dieu n’a pas tout réussi dans sa création.
Il n’a pas inventé les mathématiques. C’est l’homme qui s’en est chargé tout seul. La preuve: à la fin de sa semaine de création, Dieu, fatigué, a complètement oublié de fixer le nombre d’hommes qui pourraient survivre sur sa terre. Grave erreur ! Sur cette surface ronde mais petite, dont les deux tiers sont recouverts par de l’eau, Dieu aurait dû imposer un quota maximum d’habitants. Un tel manque d’appréciation de la part d’un patron aurait dû l’amener à démissionner. 
A partir de là, il ne faut pas s’étonner que la gestion de la terre et de ses ressources lui ait échappé et qu’il nous l’ait abandonnée. A nous de nous débrouiller maintenant.
C’est ce qu’on fait d’ailleurs depuis quelques milliers d’années avec plus ou moins de résultats.
Or depuis une cinquantaine d’années ces résultats ressemblent de plus en plus aux  cours  de la bourse. De Croissance et Récession, les deux sœurs ennemis qui ne cessent de se battre, laquelle va finir par l’emporter ? N’ayons crainte, les politiques sont là qui surveillent et nous rassurent: « Désormais, nous nous allons nous enfoncer dans un avenir meilleur » Voilà !... Nous allons remonter la pente on a largement le temps en cinquante ans de rendre la terre propre et Bio, de la dépolluer en économisant les énergies qui nous restent, d’en trouver d’autres pas trop cher et de continuer d’enrichir les riches sans défavoriser les autres.
Ce n’est pas Dieu qui dit ça, c’est Attali. Mais lui au moins, on peut le croire : il a fait Polytechnique…




La pollution

              

« La pollution,on finira par en crever » 

Tout pollue.
On voudrait tenter d’éviter le pire,
mais on ne sait pas bien comment ?
Les voitures on en a besoin, les camions on ne sait plus s’en passer, les engrais nucléaires et les déchets chimiques, les fumées d’usines indiennes et chinoises qui nous bouffent tout l’ozone, les gros tankers qui dégazent nous polluent les plages et les produits de la mer…
Alors quoi ?
Pourtant, au début de l’ère industrielle, tout était bien parti. En I85O, on polluait déjà allègrement (Claude Allègre n’a rien à voir la dedans) mais on polluait inconsciemment. Le CO2 ne faisait pas partie du vocabulaire des politiques ni des chercheurs ni de personne, d’ailleurs.







Aller raconter à un bon bourgeois de ces années là, qui plaçait pénardement ses Louis d’or dans des usines qui marchaient au charbon que ses arrière petits enfants  pourraient se retrouver un jour  respirer des déodorants en spray cancérigène, des désherbants mortifères, des colles hallucinogènes et autres peintures aussi nuisibles pour la santé qu’ultra rapide au séchage, il ne vous croirait pas. Et même s’il vous croyait, il ne se sentirait en rien coupable.




Décidemment la terre n’est pas la planète idéale pour l’homme: il faut éviter de lui piquer ses ressources. Tout ce qu’on extrait du sol ne se reconstitue pas… et pollue à qui mieux mieux quand on le brûle. 
Il nous reste le nucléaire qui, lui, ne pollue qu’occasionnellement.


Occasions qu’il faut éviter  à tout prix sous peine de mort certaine. La bombe bien entendu! mais surtout les fuites incontrôlées des  vieilles centrales russes rafistolée avec de la ficelle et du scotch dont les meurtricides nuages atomiques  évitent de survoler la France…
Avec l’atome on pourrait presque parler de pollution propre parce que pollution à retardement. Bien enfouis les déchets mettrons quelques milliers d’années à
cancerigèner les habitants de ces régions poubelles.